Salut salut mon petit loup !
J’espère que tout va bien pour toi 😊
De mon côté tout baigne à peu près, et j’avais envie de profiter de la fin prochaine de mon aventure lactée pour Uno) te partager mon expérience d’allaitement compliqué et Deuxio) te dire pourquoi un des récents posts Instagram de l’association la Leche League m’a vraiment, mais alors vraiment énervée. Cet article sera donc en 2 parties et je compte m’appuyer sur ma propre aventure merdique pour t’expliquer les raisons de mon fâchage #jemmerdelacademiefrançaise.
La Leche League, c’est une association créé aux US à la base, mais qui a désormais des antennes dans le monde entier – et dont le but premier est de promouvoir l’allaitement maternel. Parfois en faisant un peu trop et en citant des études aux résultats un peu manipulés (coucou les conclusions généralistes faites à partir d’études faites sur des groupes de moins de 10 personnes). Cette association partage énormément de contenu informatif en ligne (parfois cool, parfois nul et culpabilisant) et donne la possibilité de consulter des conseillères Leche League gratuitement, qui tiennent lieu de marraines d’allaitement.
Donc on parle d’un post…oui, mais duquel s’agit-il ?
Eh ben de celui-là.
Et je peux te dire que pour une personne comme moi – qui lutte pour une écologisation du quotidien qui libère les femmes et qui ne les culpabilise pas, t’as juste envie de manger ton clavier d’ordinateur quand tu lis un truc pareil.
Pour t’expliquer en détail pourquoi ce post m’a gonflée au possible, il faut déjà que je te raconte mon expérience d’allaitement compliqué dans les grandes lignes. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ça n’a jamais été un lit de roses.
Un démarrage chaotique
Avant d’accoucher, j’avais clairement envie d’allaiter – ou tout du mois d’essayer. J’étais en mode total relax, « bébé tète, c’est bien – il tète pas tant pis » (tu notes la décontraction totale de la jeune maman en devenir 😆 !). J’avais eu une séance de préparation entièrement consacrée à l’allaitement (quelques jours avant de pondre – genre le lundi, je prenais le train et les transports en commun pour y assister à la maison de naissance et le mercredi ET PAF, ça a fait des chocapics. Oui j’ai eu une fin de grossesse plutôt cool après 6 mois de marasme 😀 ), pendant laquelle on nous avait conseillé le site de la Leche League, mais avec des pincettes (ce dont je ne me suis malheureusement plus souvenue par la suite). Ma sage-femme avait bien souligné qu’on pouvait y trouver des infos utiles mais que parfois, cette organisation tombait un chouïa dans l’extrême et qu’il ne fallait pas tout prendre au pied de la lettre.
Malheureusement et je l’ai compris bien vite, mes intentions « cool la life du téton » se sont répandues sur le sol en même temps que mon liquide amniotique. En fait, j’ai accouché et là, il y a eu un switch. Je suis passée de « ouaiiiii, si lapin ne prend pas le sein – OSEF – on lui colle un bibi dans le bec » à une psychopathe ayant fait de l’allaitement sa mission de vie. Je devais allaiter, il fallait allaiter. C’était le mieux pour mon bébé. Et quand je le voyais téter les premiers jours, je fondais tellement d’amour, je trouvais ça tellement beau que j’en chialais (‘fin, que ce soit clair, j’ai BEAUCOUP chialé le premier mois, merci le baby blues et le choc émotionnel ^^). Mais dès les premiers jours de mon allaitement, l’image d’Epinal de la Madone qui allaite – et c’est trop naturel – et c’est trop facile s’est pris un bon vieux cageot de tomates pourries en pleine face. C’est bien simple : je n’avais jamais envisagé d’avoir un allaitement compliqué.
En réalité, rien ne s’est passé prévu (ah ah, c’est juste l’histoire de la parentalité cette maxime 😆 ). Souci numéro 1 : lapin s’y prenait comme un manche et comme c’était mon premier allaitement, je n’avais aucun point de comparaison (c’est pas de sa faute, prendre le sein, ça s’apprend et c’est tout sauf « naturel » pour certains bébés – comme on peut le lire partout – de notre côté, il nous a fallu pas mal de temps pour nous apprivoiser mutuellement et trouver notre position de tétée). Du coup, comme il tétait mal, il me flinguait littéralement les tétons. Je me suis retrouvée avec des crevasses invraisemblables et pas grand-chose qui les calmait (on m’avait conseillé une crème au miel, mais elle collait, je devais me balader les nibards à l’air – c’était hyper chiant, les coquillages d’allaitement, ça soulageait sur le coup mais on ne peut pas les porter H24 – les tulles paraffinées ont aidé, mais il fallait que je me savonne les seins avant chaque tétée – relou au possible…il m’a fallu 2 semaines avant de me tourner vers la lanoline de chez Lansinoh qui m’a guérie). De plus, la montée de lait a été atrocement douloureuse, j’avais des décharges électriques dans les seins qui me laissaient en pleurs et en boule sur le sol.
Deuxièmement, on a très vite été confrontés à une perte de poids de notre fils, qui était descendu sous la barre fatidique des 3kgs. Et là, ça a juste été stress.com. Ludo était complètement paniqué, la sage-femme qui avait pris le relai à notre retour de la maison de naissance aussi…Et toi tu es là, au milieu, en train de ramer. Donc, après avoir réalisé que chaton prenait très mal le sein et ne tétait rien du tout malgré des sessions de presque 45 minutes – j’ai tiré mon lait et on lui a donné son premier biberon, à 4 jours de vie.
Tire-allaitement de l’enfer, bonjour !
Ce premier biberon a été une telle violence pour moi. J’en ai pleuré de désarroi. J’étais terrorisée à l’idée qu’il fasse une confusion sein-tétine et qu’il refuse de téter par la suite…j’en ai chialé le soir même, je me sentais totalement incompétente, j’en venais à me dire que dans la nature, mon fils n’aurait pas survécu (un peu drama queen, n’est-ce pas 😛 ?). J’étais devenue la mauvaise mère qui foirait complètement son allaitement – compliqué par son entière faute.
Mais ce n’est pas fini l’ami ! Vers son 6-7e jour de vie, BIM ! Le drame. Baisse de lactation. J’étais TELLEMENT stressée, je tirais mon lait toutes les 2 heures, j’étais tout le temps en train de courir après le prochain biberon, j’étais terrorisée à l’idée de ne pas avoir assez de lait…et un soir, on s’est retrouvés dans une situation où on n’avait tout simplement pas assez de lait maternel pour faire un biberon. Et moi qui n’avait plus une goutte de lait qui sortait des seins, en pleurs. Ludo a dégainé le lait en poudre de secours acheté pour les cas d’urgence. Deuxième grosse violence. Je chialais tellement de le voir lui donner ce que la Leche League n’avait cessé de décrire comme de la grosse merde, que j’ai fini par aller au lit de tristesse – m’endormant en sanglotant. Parce qu’ils ne prennent pas vraiment de gants là-dessus à la Leche League, donner ne serait-ce qu’un biberon de poudre à son enfant, c’est être une mauvaise mère. On empoisonne son bébé, alors que c’est si simple d’allaiter quand on montre un peu de bonne volonté. Ah ! Oui ! Et la baisse de lactation, ça n’existe pas voyons ! Tout ça, ces des fariboles d’anti-allaitement. Comment culpabiliser une jeune mère qui veut bien faire à mort et lui donner des envies de suicide en 3 leçons.
Ensuite, j’ai continué en tire-allaitement pendant pratiquement 3 mois (avec un bébé souffrant en prime de muguet, ce qui me causait des plaques gigantesques sur les seins – je devais nous enduire d’une solution au bicarbonate avant et après chaque tétée – paye ton enfer !). Ludo refusait catégoriquement que je fasse des tétées complètes, il avait totalement perdu confiance et n’avait qu’un seul objectif : que notre fils mange et prenne du poids (je lui en ai voulu à l’époque, mais je comprends aujourd’hui).
Sauf que tirer son lait, ça n’a pas forcément l’air comme ça, mais c’est littéralement épuisant. Comme mon fils tétait mal, il n’a pas MEGA stimulé mes seins pendant la montée de lait. Du coup, je tirais toujours PILE-POIL ce qu’il lui fallait. Au moindre coup de stress, on était en dèche de lait. J’avais les seins secs comme le désert de Gobi. Toutes les deux heures, c’était reparti pour la traite, avec le stress permanent de me dire « ça ne sera pas assez ». Les biberons de poudre étaient fréquents et je les vivais tous avec une grande violence. « Mauvaise mère » qu’ils ont dit la Leche League !
Pendant 2-3 mois, j’ai passé ma life à la pharmacie. A prendre de l’homéopathie pour stimuler, à aller m’acheter des tisanes, à m’auto-traire, à être dans l’angoisse absolue de ne plus pouvoir nourrir mon tout petit. Le peu de temps que j’avais pour moi était consacré à l’allaitement. Ronan me tétait un peu à chaque fois qu’il avait faim pour stimuler la lactation et on lui donnait le reste au biberon. Je peux te dire que j’en ai passé des soirées à pleurer comme une madeleine sous ma douche en étant persuadée d’être la pire mère du monde. Quand ton allaitement est compliqué, il y a très peu de relais et bien peu de gens pour te venir en aide. En plus, j’étais entourée de copines dont les allaitements s’étaient bien passés et qui avait du lait pour tout un village – ça n’aidait pas.
Et…top pour cette semaine ! Je reprendrais mon formidable récit dans une petite quinzaine 😉
Qu’en as -tu pensé ? Si tu es maman, comment as-tu envisagé le fait de nourrir ton enfant ? As-tu eu un allaitement compliqué ? En tant que femme, qu’en penses-tu ?
J’ai hâte d’avoir ton retour.
A très vite pour la suite <3
Allaitement sacrificiel et Téton contrarié.
Coucou Manon, moi j’avais réfléchi qu’il n’y avait pas de bonne situation:
– allaitement = exhibitionnisme
– biberon = mauvaise mère.
J’ai choisi l’allaitement parce que c’est pratique et que je ne sais pas m’organiser pour gérer des doses de trucs. Je déteste compter… Mais je crevais de honte en public, j’essayais d’avoir une écharpe ou un sac à dos dés que je dégainais le nichon!
Je n’ai pas pu exploiter beaucoup le tire lait car je n’avais que pile poil du lait pour chaque tétée et l’un comme l’autre détestait la tétine… Quand ma fille s’est sevrée toute seule vers 8 mois, je la faisais boire à la petite cuillère 😬.
Je me suis souvent répétée aussi que plus que la bouffe, ce sont les câlins et l’amour que tu lui prodigues qui sont bien le plus important pour grandir et être sain d’esprit, heureux 😊 Comme le disait Eleanor Roosevelt « fais ce que tu crois juste selon ton cœur car de toute façon tu seras critiquée » Pluie de paillettes sur toi 😘
Bonjour Lisa, oooooh comme j’aime les pluies de paillettes <3 Merci à toi pour ce commentaire glitter !! Merci aussi de nous partager ton expérience et le fait que ton allaitement ait mis ta pudeur à rude épreuve. Ce n'est pas un problème pour moi, donc c'est très intéressant pour celles et ceux qui vont nous lire de réaliser que ça peut l'être !
Je vois que tu as eu le même "souci" que moi avec PILE POIL la dose de lait, pas une goutte de plus ^^ Qu'est-ce que j'ai pu envier les copines qui me disaient qu'elles avaient du lait pour un village entier !!
Je suis impressionnée par le courage que tu as eu vis-à-vis de cet allaitement à la cuillère ! Franchement, c'est merveilleux de partager ton expérience de guerrière, si ça peut aider d'autres femmes qui galèrent - c'est hyper important pour nous de parler !
Je te souhaite une excellente journée <3
Merci pour ce post. Je me suis tellement reconnu. Mon premier allaitement a été plus que compliqué mais il a tenu 2 ans en allaitement mixte. Mon 2e, malgré ma première expérience l’est aussi pour d’autres raisons et la culpabilité de donner un biberon c’est tout à fait ça ! Merci ça aide de lire ça surtout en plein baby blues (bébé 2 à 15 jours)
Bonjour Gwen, merci beaucoup pour ton commentaire 🙂 Et bienvenue à ton 2ème petit bout ! Je trouve qu’on occulte encore complètement ce côté DUR de l’allaitement, et le fait, que parfois, on en chie vraiment bien comme il faut pour tout mettre en place. Quoi qu’il arrive Gwen, laisse-moi te dire que tu es une maman formidable, celle dont tes enfants ont besoin. Fais-toi confiance, et quoi que tu choisisses de faire, ça sera le meilleur pour tes pitchous. Je t’envoie plein d’amour et de courage pour traverser ce baby blues si chamboulant <3 Passe une belle journée
Merci Manon de nous partager une fois de plus ton témoignage et ton expérience, pour montrer qu’il n’y a pas UNE vérité le meilleur pour l’enfant => si tu n’allaites pas alors tu ne veux pas le meilleur pour ton enfant => alors tu es/seras une mauvaise mère : quelle violence… Sous-entendre à une maman ou future maman qu’elle sera une mauvaise mère pour un biberon, sérieusement ?! Et ton témoignage montre justement toute la violence qu’il y a derrière cette image de la bonne/mauvaise mère. Et la femme dans tous ça ? En réalité, ça me met en colère qu’une fois encore, à cause d’images parfaites, de super mamans pleine d’amour et de bonnes intentions comme toi se retrouvent dans une telle détresse… Y’a encore du boulot ! Et quand je vois ce fameux post « J’ai allaité et sauvé la planète », comment te dire combien ça me met en colère en tant que #teambiberon concernée par l’écologie x) Ça suffit la culpabilisation ! J’ai vraiment beaucoup de mal avec le fait d’oublier la femme qu’il y a derrière la mère, femme qui a aussi ses propres envies et besoins…
Hello Manon !! Merci pour ton commentaire 🙂 En effet, on ne s’en rend pas forcément compte sur le coup quand on est toute jeune maman – mais les personnes faisant partie de la Leche League font d’énormes dégâts en sous-entendant ce qu’ils sous-entendent.
Déjà qu’au début, c’est un peu le bordel dans ta tête, t’es un peu en post-traumatique de ton accouchement, tu ne sais pas comment te positionner en tant que parent, en tant que mère, tout le monde doit trouver une nouvelle place…et en plus, tu t’en prends plein la poire !! C’est d’une violence inouïe !
Parce que le danger, c’est qu’on a beau avoir des conviction féministes fortes, quand le bébé débarque, parfois, c’est le crash. Parce qu’on veut ce qu’il y a de mieux et qu’on se laisse complètement noyer par ça – et par une spirale culpabilisatrice trouvée sur le net…J’ai eu à peu près le même cheminement avec le courant éducation bienveillante et parentalité respectueuse, que je pensais suivre à fond et dans lequel je ne me retrouve absolument pas ^^ Vive les parents humains qui craquent parfois en fait 😛
Très belle semaine à toi <3
Hello Manon… ton post m’a beaucoup touché, parlé et fait sourire aussi (tu ne peux pas t’empêcher de placer des vannes ^^ )
Je vais te parler de mon allaitement.
J’ai tout vécu pareil que toi !
Je pensais, naïvement, que les choses iraient toutes seules ! Je colle BB au sein et hop… il mange et tout va bien ^^
Le premier mois, j’ai vécu un enfer ! Ma fille n’arrivait pas à téter. C’était super angoissant. Les crevasses sont vite apparues. Heureusement, la pharmacienne m’a de suite conseillé la fameuse lanoline de chez Lansinoh (produit miracle dans mon cas !)
Ma fille a commencé à perdre du poids. Forcément, elle ne tétait pas grand chose. J’étais au 36 ème dessous car j’y tenais à mort à cet allaitement !
Et là… miracle de chez miracle… j’ai rencontré la bonne personne. Une sage femme à la retraite qui m’a demandé de lui montrer comment j’allaitais ma fille. Sais-tu ce qu’elle m’a dit ? « ton BB ne peut pas prendre le sein tout seul » (oui, c’est peut-être idiot, mais je la présentais devant le sein et elle prenait le mamelon dans sa bouche.) Elle m’a montré qu’il fallait que je pince mon mamelon pour lui faciliter la prise du téton !!!!!!!! Et en effet, là, elle prenait le téton en entier.
Mais c’était tout bête ! Et à partir de là…. whaaaaaaa… elle a pu manger. Après, tout n’a pas roulé comme sur des roulettes tout le temps. J’ai connu des baisses de lactation mais bon sang, ce simple petit geste à sauvé mon allaitement.
La sage-femme m’avait conseillé, en suivant, ce livre qui est un trésor d’information (et que ne te culpabilise pas.) : « l’allaitement, de la naissance au sevrage » de Thirion.
Je l’ai gardé et il m’a beaucoup servi pour ma seconde fille car chaque allaitement est différent. J’ai rencontré d’autres problèmes avec ma seconde (elle s’endormait au sein, elle ne prenait pas assez etc…)
Cet ouvrage m’a rendu service un nombre incalculable de fois.
(Je l’ai gardé pour le passer à mes filles… d’ici à ce qu’il devienne introuvable, hein !)
Comme quoi, l’allaitement, même avec la meilleure volonté du monde, ben c’est pas forcément inné ^^
Il y a une coquille dans mon message précédent ! Je voulais écrire livre QUI ne te culpabilise pas ^^ Il vante bien entendu les mérites de l’allaitement, mais sans te faire passer pour une mauvaise mère si tu choisi l’option Bibi. C’est un ouvrage factuel. Bon dieu, on devrait l’offrir à chaque mère qui a envie de tester l’allaitement.
A mon époque, il n’y avait pas le net, donc je n’ai pas eu accès à tous ces sites de la dictature de l’allaitement. Heureusement !
Coucou toi <3 Un très grand merci pour ton commentaire et ton partage d'expérience qui aidera sans aucun doutes les mamans en détresse qui passent pas ici !! Big-up pour le conseil de livre !! Là, je suis tout doucement en train de me diriger vers le sevrage induit de mon fils - je commence à avoir envie de retrouver mon corps - et on ne le dit pas assez, allaiter - c'est un tel don de soi que ça doit rester avant tout un plaisir. Je viendrais reprendre les refs si je me relance dans l'aventure (ce qui n'est absolument pas dit, en ce moment, rien que l'idée d'avoir un potentiel deuxième bébé me donne envie de faire un saut de l'ange depuis mon balcon...mais sait on jamais 😀 !). Ce qui est assez frappant dans ton témoignage et ce que j'ai pu aussi ressentir de mon côté, c'est qu'on nous laisse franchement galérer comme des merdes si ça se passe mal ! Une maman dont l'allaitement se passe mal devrait être de suite épaulée, conseillée - et les 3/4 du temps, dans la réalité, c'est démerdez-vous mes grandes...Je pense que laisser les mères ramer à ce point, c'est juste la porte ouvertes aux dépressions post-partum.
Ce que j'ai aussi adoré dans ce que tu partages, c'est que tu casses l'idée que c'est inné pour un bébé de téter correctement ! Alors qu'en réalité, pas du tout !! J'ai comme toi été confrontée à un pitchou qui ne savait tout simplement pas extraire mon lait correctement. Il tétait en apparence, mais dans les faits, il n'aspirait quasiment pas de lait. Il a bien fallu 3 mois pour qu'il tète comme un champion 😆 et 3 mois, quand on galère à allaiter, c'est juste interminable. Bref, un immense merci pour tous tes conseils et ton partage ! Très belle semaine à toi !